LE LIVRE
Que restera-t-il de l’auteur de La Société du spectacle ? Guy Debord sera-t-il un modèle, et sa pensée une source d’inspiration pour le futur ? Tels sont les enjeux de ce livre iconoclaste et érudit, qui dresse un portrait contrasté, loin de l’hagiographie comme de la critique vaine. Les œuvres de Debord sont des vanités qui, à l’instar de celles des moralistes classiques, démontrentque le néant gît au cœur des plus glorieuses entreprises. Dès ses premiers livres, le fondateur de l’Internationale situationniste se livre au jeu du détournement littéraire, pour désigner au lecteur attentif sa communauté d’esprits. Lui-même, dans les dix dernières années de sa vie, devient un censeur impitoyable drapé dans son isolement. Il transforme sa vaste culture en un labyrinthe complexe dans lequel il se cache pour parer les attaques dont il est l’objet. Dans cet essai, Jean-Marie Apostolidès fait tomber les masques de Guy Debord, celui du héros comme celui du bandit.
L’AUTEUR
Auteur de plusieurs ouvrages Le Roi-Machine (Minuit, 1981), Les Métamorphoses de Tintin, (Seghers, 1984 ; réédition Exils, 2003), Le Prince sacrifié (Minuit, 1985), L’Affaire Unabomber, (Rocher, 1996), L’Audience (Exils, 2001), Jean-Marie Apostolidès (1943-2023) a longtemps enseigné aux États-Unis l’art dramatique et la littérature française.
LA PRESSE
« Dans l’abondante bibliographie qu’a déjà suscitée le situationnisme, le livre de Jean-Marie Apostolidès est un des plus conducteurs »
Francis Marmande, Le Monde.
164 PAGES
14 × 20,5 CM
septembre 1999
ISBN 978-2-912969-08-5
13,72 EUROS
précedé de Portraits de Guy-Ernest en jeune libertin
DU MÊME AUTEUR
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.