LE LIVRE
« Le marquis de Brandomin, personnage central de ces Sonates, est un don Juan « laid, catholique et sentimental » qui incarnait tout ce en quoi l’écrivain croyait profondément. Un don Juan admirable qui, devenu vieux, dicte ses aimables Mémoires. Don Juan traditionnel parce qu’il croit au péché, et plus encore parce qu’il n’hésite pas à pécher. Don Juan très fin de siècle aussi qui par certains côtés rappelle celui que Baudelaire campa, hautain, aux Enfers. Mais, à la différence de beaucoup d’autres, le don Juan de Valle-Inclán (1869-1936) arrive à la vieillesse, une façon de subvertir le mythe. À l’image de Casanova, en somme, mais sans la tristesse et l’ennui du château de Waldstein.
« Un don Juan mélancolique donc, retiré dans son manoir galicien dans les dernières années du XIXe siècle, pour qui le péché est le sel de la vie et qui sait que si Dieu existe, il lui suffira de troquer la mélancolie par la miséricorde. Un don Juan coupable et sans culpabilité, bien loin de la fougue de la jeunesse. Tel est le marquis de Brandomin de ces quatre merveilleuses nouvelles qu’on peut lire comme un seul roman…Ils sont très rares les grands romans intimistes où auteur et personnage s’étreignent à ce point, de façon si fausse et si véridique à la fois. » extrait de la préface de Luis Antonio de Villena.
200 PAGES
14 × 20,5 CM
mars 2003
ISBN 978-2-912969-25-5
16 EUROS
Traduit de l’espagnol par Anthony Bellanger
Préface de Luis Antonio de Villena
DU MÊME AUTEUR
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.