LE LIVRE
En juillet 1947, un jeune Américain, tout juste sorti de l’Université, se rend en France pour y passer l’été. Il y restera dix ans, tour à tour étudiant et correspondant du magazine Time. Tout au long de ces années 50, Stanley Karnow – « le plus parisien des Américains » – ne cessera de voyager, de rencontrer célébrités et inconnus, d’arpenter cafés et caveaux, de fréquenter intellectuels et gens du monde. Dior, Curnonski, Mendès France, Hemingway, Welles et surtout Nathalie Sarraute… Ces visages et ces voix traversent ce livre, tout à la fois histoire des mentalités et ode amoureuse à une ville aujourd’hui disparue.
L’auteur
Stanley Karnow (1925-2013), historien et grand reporter, a notamment publié Vietnam: A History et In Our Image: America and the Philippines, qui lui valut le prix Pulitzer, la plus haute distinction littéraire aux États-Unis.
la presse
« À cette France, il fallait un œil et un accent un peu étrangers. […] Karnow pratique “une nostalgie inventée”. Il nous faut feuilleter “un album de famille qui n’est pas tout à fait le nôtre, dans des lieux quel’on ne reconnaît pas complètement”. Et c’est ce flou précis, ce faux imperceptible qui nous finit saliver de bonheur, nous exclamer : “Mais oui, c’est ça, c’est nous !” »
Bernard Frank, Le Nouvel observateur.
« Karnow avait un œil de lynx, rien ne lui a échappé. Il donne à connaître l image et la profondeur d’un pays aujourd’hui disparu, tableau complet brossé avec un bonheur qui emportera le lecteur. »
Philippe Cusin, Le Figaro.
410 PAGES
14 × 20,5 CM
mai 1999
ISBN 978-2-912969-07-7
19,82 EUROS
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Martine Leyris et Gilles Berton
Préface de Jean Daniel
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.