LE LIVRE
En France, Attila Kotányi est surtout connu pour avoir fait partie de l’Internationale situationniste à la fin des années 1950 et au début de la décennie suivante. C’est lui notamment qui présenta Raoul Vaneigem à Guy Debord. Architecte de formation, marxiste non dogmatique, il apporta une vraie contribution à la réflexion du groupe sur l’urbanisme et la vie sociale. Mais les intérêts d’Attila Kotányi ne s’arrêtaient pas là. Au cours de ses pérégrinations, de Budapest à Bruxelles, de Bruxelles à Düsseldorf, où il fut enseignant, enfin de Düsseldorf à Budapest, sa vie et son œuvre sont traversées par des questions existentielles. Il n’hésite pas à puiser dans la mystique juive comme dans le bouddhisme pour tenter d’y répondre, en revendiquant une radicalité fondée sur la subjectivité. Le présent volume rassemble l’ensemble des textes écrits de Kotányi (1924-2003).
LA PRESSE
« Sa critique de l’urbanisme capitaliste conduit Kotányi à dénoncer ses conséquences sociales délétères, dans la lignée de Guy Debord. Il dénonce par exemple l’idéologie de la circulation ou du mouvement agité impliqué par lui au nom du principe de la rencontre entre les humains ; il récuse la domestication des individus par la géométrie des formes urbaines nouvelles ; il met au jour l’aliénation induite par le fonctionnalisme architectural tel que celui de Le Corbusier, qui réduit les bâtiments à un seul usage, etc. »
Christian Ruby, Non fiction (+)
« Grâce aux éditions Exils, on peut désormais cueillir l’ensemble des textes séditieux de l’architecte marxiste non dogmatique hongrois sur la création d’“espaces de ravissement” libérateurs et de “châteaux situationnistes” ».
Noël Godin, Siné Mensuel.
256 PAGES
14 × 20,5 CM
juillet 2022
ISBN 978-2-914823-2-41
22 EUROS
Traduction et avant-propos
de Christophe Kotányi
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.