LE LIVRE
« Je lève les yeux au ciel. Gris. Je regarde le sol. M’aperçois qu’un visiteur a laissé tomber une bague rose au milieu des gravillons. A une époque, quand je marchais matin et soir, ennui, quand je marchais en rêvant, tentant de sortir de chaque détail alentour l’infime espoir de quelque chose, la plus petite preuve de vie, le plus modeste sourire, le plus modeste charme, de faire d’une pierre elle-même le plus petit paillasson sur lequel mes pieds en frottant soulèveraient la plus petite fumée d’espoir, j’allais un jour jusqu’à voir dans un sol mélangé de terre, de graviers et de petites pierres comme un minuscule tableau de Wols, incrusté dans le chemin comme une relique archéologique. Me baisse et ramasse l’alliance. C’est une alliance d’enfant en plastique. »
Vous connaissez la maison de la tante Léonie à Illiers-Combray ? Dans ce haut lieu du culte proustien, Jim Palette fut pendant des années un employé presque modèle et un guide attentionné. De cette expérience unique, l’auteur de Tom campeur, qui est aussi critique d’art, tire un roman décapant et plein de vie. Une réflexion sur la littérature qui est aussi un conte de fées moderne.
la presse
« L’auteur de ce roman a exercé un métier singulier : guide du musée Marcel-Proust à Illiers-Combray. Il en a tiré des anecdotes savoureuses et quelques considérations sur la littérature »
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro (+)
« Jim Palette fut un témoin unique de l’attraction qu’exerce Proust. Il livre son expérience dans un livre drôle et émouvant »
Florence O’Kelly, La République du Centre.
« Au fil des 125 pages, Jim Palette distille ses blessures, ses passions. »
Laurence Franceschina, L’Écho républicain.
DU MÊME AUTEUR
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.