LE LIVRE
C’est avec intérêt et parfois avec inquiétude que nous avons lu ce brûlot et que nous le présentons aujourd’hui au public français, l’année où on célèbre paraît-il les 1 600 ans de la fondation de Venise. L’auteur, qui a choisi de se dissimuler sous un pseudonyme à double sens, connaît si bien sa ville qu’il ne se fait plus d’illusion sur la possibilité de la « sauver ». L’Unesco semblait avoir mesuré l’ampleur des dégâts quand elle a envisagé, en juillet 2021, de placer Venise sur la liste du patrimoine mondial en péril. Elle n’a finalement pas eu le courage de le faire. Casanuova, lui, ne s’embarrasse pas de considérations diplomatiques. Puisque Venise est déjà « disneylandisée », explique-t-il, autant en faire un vrai parc d’attractions, géré par des professionnels compétents et non plus par des politiques incapables ou corrompus. Son raisonnement, au fil des pages, devient indiscutable, implacable.
LA PRESSE
« Cette Sérénissime engloutie, l’auteur de cet essai coup de poing n’en peut plus, se désespérant de voir Venise au bout d’un long processus de décomposition. Il préconise d’en faire un vrai parc d’attractions sans complexe. Provocation ou farce ? »
« Notre Casanova masqué a la solution : construire sur la terre ferme une Venise factice. Vive la contrefaçon ! »
Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné.
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.