LE LIVRE
« Il y avait la rock’n’roll attitude, il y a désormais la ”haker attitude”, un modèle social pour l’ère post-industrielle », expliquait Libération lors de la parution de ce livre au début de l’année 2001 aux États-Unis. On considérait jusqu’à présent le « haker » comme un voyou d’Internet, responsable d’actes de piratage et de vols de numéros de cartes bancaires. L’essor du Net a contribué à cette mauvaise réputation, certes tronquée et trompeuse, des flibustiers de la grande toile. Le philosophe Pekka Himanen voit au contraire les hakers comme des citoyens modèles de l’ère de l’information. Il les considère comme les véritables moteurs d’une profonde mutation sociale. Leur éthique, leur rapport au travail, au temps ou à l’argent, sont fondés sur la passion, le plaisir ou le partage. Cette éthique est radicalement opposée à l’éthique protestante, telle qu’elle est définie par Max Weber, du travail comme devoir, comme valeur en soi, une morale qui domine encore le monde aujourd’hui.
L’auteur
Pekka Himanen, né en 1973, docteur en philosophie, enseigne à l’université d’Helsinki, ainsi qu’à l’université de Berkeley en Californie.
LA PRESSE
« Les hackers, malgré leur éthique originale et leurs comportements ”alternatifs“, ne sont donc pas pour autant des ”martiens“, des êtres improbables et étranges, nécessairement minoritaires, que l’on peut observer parfois à la marge du système capitaliste. »
Pascal Jollivet, revue Multitudes, mars 2002.
223 PAGES
14 × 20,5 CM
octobre 2001
ISBN 978-2-912969-29-8
14,94 EUROS
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Leblanc
Préface de Linus Torvalds, Postface de Manuel Castells
CRééES EN 1998, LES ÉDITIONS EXILS SE VEULENT UN LIEU D’ALERTE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE ET POLITIQUE. AFIN QUE LA DISTANCE QUI SÉPARE CHACUN DE LUI-MÊME, DE L’AUTRE ET DE LA CITÉ S’EFFACE PAR LES LIVRES.